Séjour randonnées / Vallée de la Clarée du lundi 26 au vendredi 30 juin 2023

Séjour randonnées / Vallée de la Clarée du lundi 26 au vendredi 30 juin 2023

Lundi 26 juin. Ginette, Chantal Deniau et moi, nous quittons Treffort vers 6h45 pour récupérer Nadia Duminy sur le parking Grosfillex à 7h15 puis rejoindre le reste de la troupe sur le parking SNCF à Pont d’Ain. Ils sont tous là, Jean-Pierre, Bernard Charbouillot, Bernard Bouilloux, Olivier ainsi que Jean-Claude, Bernard Lécuelle, Martine et Joël. C’est donc un nouveau départ vers Bourg d’Oisans pour une première pause boisson avant d’arriver au Pont de l’Alpe à environ 11h30. Nous avons roulé doucement, de nombreux travaux sur la route nous ont ralentis. Nous pouvons commencer notre première randonnée vers le Grand Lac via l’Alpe du Lauzet.

Tout va très bien et au début du pierrier, nous nous séparons en 2 groupes car le chemin est raide et conduit dans une cheminée. Ce ne doit pas être aussi facile, se disent plusieurs d’entre nous. Nous allons donc cheminer en 2 groupes. Sous la direction de Joël, Martine, Nadia, Chantal, Bernard C pique-niquent donc avant de suivre une randonnée autour du refuge de l’Alpe du Lauzet. Tous les autres, soit 7 randonneurs montent dans le pierrier pentu, bien tracé, assez stable pour atteindre la cheminée dans laquelle un câble assure ceux qui pourraient en avoir besoin. Il faut être attentif, tous apprécient cette escalade facile. Nous voici au sommet, il reste seulement à descendre vers le Grand Lac.

Le vent nous oblige à chercher un peu d’abri pour pique-niquer alors qu’il n’est pas très loin de 14 heures. Un autre groupe de randonneurs a déjà pris les meilleures places peu nombreuses. La température de l’eau ne doit pas dépasser les 10 degrés. Des poissons vivent dans ce lac, ombles chevalier et truites grâce à l’alevinage. Nouvelle montée pour atteindre l’arête avant d’entamer une belle descente.

Un premier névé donne l’occasion de faire glissade et bataille de boules de neige. Nous nous retrouvons tous un peu avant le refuge de l’Alpe du Lauzet puis repartons en direction de Névache, le gîte de la Découverte, que nous atteignons vers 17h45. Le gîte est un ancien hôtel, nous y sommes bien logés. Le repas est très bon, les assiettes bien remplies. Une petite promenade vers Névache ville-haute permet à tous de digérer avant de rejoindre nos chambres bien aménagées.

Mardi 27 juin. Petit-déjeuner à 7h30 et départ en voiture vers la haute vallée de la Clarée. Notre randonnée débute aux alentours de 9h15 pour aller en principe vers le lac des Béraudes.

Dès le quart de la montée assez ardue, Bernard Ch est pris d’une crise de vertige. Il a du mal à continuer et à reprendre souffle et sérénité. Quelques centaines de mètres plus avant, il stoppe son ascension et s’assied près d’un rocher.

Je fais de même et nous allons décider d’attendre que les premiers aient atteint le lac des Béraudes et soient redescendus pour raccompagner Bernard jusque dans la vallée avant de poursuivre une randonnée moins impressionnante. Olivier reste avec lui pour l’aider en cas de besoin. Personnellement, je remonte accompagné de Jean Claude et Jean Pierre jusque vers le lac. La splendide vue ne nous arrête pas. Jean Claude, Jean Pierre, Bernard B, Bernard L et moi-même nos décidons d’aller jusqu’au col des Béraudes même si nous apercevons de nombreux névés en dévers. La progression se fait bien, à bonne allure, la neige des névés est encore assez dure, le risque de glissade est faible. A noter que la longueur des pas effectués per les plus grands n’est pas adaptée à ma taille, ma progression est donc un peu plus difficile. Tout va bien, encore un peu de rocher à passer et le col se présente à nous. Très beau panorama, le lac des Béraudes nous apparaît petit, quelques randonneurs sont présents au col, ce qui est rassurant. Le pique-nique doit attendre car le rayonnement solaire réchauffe vite les névés qui deviennent de moins en moins stables, ne prenons pas de risques inutiles. La redescente assez rapide se passe bien et nous décidons de faire le tour du lac. Mais avant tout nous devons pique-niquer alors qu’il est à peine 14 heures. Quelle réussite pour les randonneurs du GFB pour qui, midi est midi !

Que faire maintenant ? Le lac Rouge était prévu, nous avons le temps d’y aller avant de rejoindre nos compagnons. Mais par où faut-il passer, par ici ? Non par-là, je décide que ce sera par unesente un peu plus bas car le pierrier ne me semble pas idéal à cet endroit, trop d’instabilité et dévers très pentu. Nous descendons un peu et entrons dans le pierrier. Le passage se fait bien pratiquement à l’horizontal ou même en légère descente jusqu’au moment où il faut monter. Et alors tout devient beaucoup plus éprouvant, la montée est très raide, les pierres roulent sous les pieds. Bernard L me prête gentiment un bâton. Il a raison car mes mollets deviennent presqu’aussi durs que la pierre. Voici le petit lac Rouge, seulement 2 randonneurs se reposent tout en discutant et réalisant des photos.

Les voici qui repartent en nous disant que c’est maintenant pour la descente que les difficultés vont commencer. Nous partons quelques minutes après eux et les doublons juste au moment où le pierrier en dévers impressionne un peu. Jean Pierre est parti devant avec sa fougue habituelle et nous restons loin derrière lui jusqu’au moment où nous rejoignons le chemin de montée vers le lac des Béraudes. Comme la fin d’après-midi approche, beaucoup de randonneurs redescendent et nous devons marcher tranquillement derrière eux. Malgré cette allure tranquille, une randonneuse d’un autre groupe tombe et s’ouvre une pommette et une arcade. Ils n’ont pas besoin de notre aide, nous continuons donc et retrouvons bientôt les autres membres de notre groupe. La journée a été bien remplie, éprouvante et nous a laissé voir de très beaux paysages alpins. Les nombreuses fleurs dont des champs de rhododendrons tout juste fleuris suscitent une ambiance sereine et apaisante.

Mercredi 28 juin. Après un petit-déjeuner bien fourni, une bonne nuit nous reprenons la voiture pour aller en direction des chalets de Laval. En cours de route, nous déposons 2 jeunes femmes près de la chapelle Ste Marie. Elles doivent aller vers les lacs Laramont, Serpent et Blanc et diminuent ainsi leur sortie de quelques kilomètres et prendront ainsi de l’avance sur leurs compagnons. Au départ de notre randonnée vers le lac Long, puis le lac Rond, le col des Muandes, nous empruntons le grand chemin du tour du Thabor.

Assez vite nous l’abandonnons pour nous diriger vers le lac Long. Nous l’atteignons assez facilement même s’il y a quelques passages un peu impressionnants pour les uns ou les autres. Un petit pierrier nous ralentit alors que nous jouxtons ce lac. Chacun choisit son cheminement et tout se passe au mieux.

Nous contournons le lac en le laissant sur notre droite et continuons la montée vers le lac Rond.

Quelques pierres nous ralentissent une nouvelle fois, cependant tout se passe allègrement et sans difficulté.

Voici maintenant les lacs des Muandes auprès duquel 4 d’entre nous s’arrêtent pour pique-niquer et ensuite aller vers le refuge des Drayères où nous devons nous retrouver en fin de journée. Les autres rejoignent le col des Muandes.

Ils devront traverser 7 ou 8 névés qui ne présentent aucune difficulté technique. Voici le col cependant nous continuons de monter en direction du Rocher du Chardonnet afin d’apprécier l’état de l’un des passages entre le Mont Thabor et le col des Muandes.

Un immense névé rend l’un d’eux délicat et cependant nous y apercevons quelques randonneurs. Nous redescendons au col pour manger notre pique-nique à l’abri du vent et sous un soleil agréable. Après cette agréable pause il nous faut repartir et cheminer le long de la rive gauche du torrent de Brune. Toujours de splendides paysages, des versants couverts de rhododendrons et puis c’est le refuge des Drayères où nous retrouvons tous. Petites consommations et quelles bonnes tartes aux myrtilles !!!

Ensuite nous longeons la Clarée sur sa rive droite jusqu’aux chalets de Laval pour retrouver nos véhicules.

Jeudi 29 juin. Nous quittons le gîte pour la chapelle Ste Marie à Fontcouverte aux alentours de 8h15. Tout roule bien, aucun mouton sur la route ni autre ennui d’ailleurs tandis que les jours précédents de très nombreuses voitures avançaient à petits pas et essayaient de se croiser sur cette route à une voie. Dès après notre mise en condition, nous grimpons en direction du lac Laramont.

Aujourd’hui, le temps est un peu moins beau, quelques nuages bas masquent les sommets.

Peu avant d’y arriver, l’un d’entre nous est affecté d’une crise d’angoisse. Impossible d’avancer pendant plusieurs minutes malgré la bienveillance de l’un ou de l’autre… Et puis ça repart. Voici le lac Laramont entouré de rhododendrons en pleine floraison.

Malheureusement une fois arrivé au lac, rien ne va plus pour Bernard Ch et cette fois-ci il n’y a plus qu’une solution. Redescente obligatoire ! Aucun risque ne doit être pris. Evidemment je me propose pour l’accompagner. Pendant ce temps les 10 autres randonneurs montent au lac du Serpent.

Et nous, nous descendons tranquillement, tout va bien, juste une petite hésitation infime. Nous nous arrêtons au refuge du Ricou pour boire chacun une tasse de chocolat, quel réconfort avec cette bonne boisson ! Pendant ce temps les 10 autres randonneurs se sont divisés en 2 groupes au moment près du lac du Serpent.

Six vont redescendre et cinq continuent jusqu’au col du lac Blanc et vont y arriver en même temps que les nuages d’orage. L’envie de grimper est toujours là mais il faut se décider. Une sage décision est prise.  Ils redescendent sans traîner jusqu’aux voitures. Parmi les 8 personnes déjà à la chapelle Ste Marie, 5 décident de revenir au gîte en suivant la rive droite de la Clarée. Pour eux, au départ la pluie ne se montre pas, par contre à mi-chemin elle se met à tomber, les obligeant à mettre capes et couvre-sacs. La sente est tracée mais les indications de direction sont souvent absentes. A plusieurs endroits la pente prend des valeurs très importantes et demandent d’être attentifs continuellement. De belles cascades à fort débit nous impressionnent.

En fin d’après-midi nous nous retrouvons tous au sein du gîte pour quelques rafraîchissements. La météo consultée pour demain vendredi n’est pas du tout favorable. Une randonnée, même courte, sera-t-elle possible ? Ce sera une autre histoire.

Vendredi 30 juin. Il pleut, il pleut ! Même pour les plus sportifs une randonnée ce matin ne semble pas raisonnable. En conséquence, rangement des chambres, préparation des sacs et puis nous quittons notre gîte « la Découverte » dans la ville basse à Névache. Les voitures démarrent et nous avons décidé de faire un point de situation au col du Lautaret… Nous y voilà, temps toujours pluvieux qui nous incite à repartir vers Bourg d’Oisans et d’y réaliser un arrêt afin de nous détendre et de décider de la suite. Une nouvelle fois, ce sera un nouveau départ sous la pluie pour pique-niquer en principe à Voiron. A Voiron, pas de place disponible pour se garer, de la pluie omniprésente, nous repartons tous pour rejoindre de façon dispersée nos pénates.

Note :

Coût total hébergement, nourriture, taxes et consommations : 335 € / personne,

Dont :

  • ½ pension : 65 € / j / p
  • Pique-nique : 12 €

Au total : 44 km & 2900 m de dénivelé

Compte rendu en version PDF pour impression

Article Le Progrès du samedi 8 juillet

Les 4 tracés des parcours : Lundi 26, Mardi 27, Mercredi 28 & Jeudi 29

Pour accéder à toutes les photos disponibles cliquer ici

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Maison de la culture et de la citoyenneté
4 allée des Brotheaux
CS70270
01006 Bourg-en-Bresse

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